LE POUVOIR D’UN NOM
Les surnoms décrivent souvent un certain trait physique ou psychologique d’une personne. Quand j’étais enfant, mes amis du primaire m’appelaient méchamment « liver lips » (lèvres de foie) parce qu’à ce stade de ma croissance, ma bouche semblait disproportionnellement grande. Nul besoin de vous dire que j’ai toujours été heureux que ce surnom ne me soit pas resté.
ASSISTANCE ROUTIÈRE
Une de mes connaissances était à la chasse avec des amis près de Balmoral, le domaine champêtre de la reine d’Angleterre. En marchant, il s’est fait une entorse à la cheville si grave qu’il a dû s’arrêter, si bien qu’il a dit à ses amis de poursuivre leur chemin et qu’il les attendrait le long de la route.
SOURIEZ !
Une étude que j’ai lue dernièrement a conclu que le sourire peut améliorer la santé. Des recherches ont démontré que le sourire a pour effet de ralentir le cœur et de réduire le stress.
DIEU GÉNÉREUX
Lorsque notre famille vivait à Chicago, il y a plusieurs années, nous y jouissions de nombreux avantages. Parmi les premiers sur ma liste se trouvent les restaurants étonnants qui semblaient chercher à se damer le pion les uns aux autres, non seulement en matière de grande cuisine, mais aussi par la quantité de nourriture qu’ils nous servaient. Dans un certain restaurant italien, ma femme et moi commandions une demi-assiette de notre plat de pâtes préféré et en avions suffisamment pour en ramener à la maison et en faire notre repas du lendemain soir ! Les portions généreuses nous donnaient l’impression d’être chez grand-mère lorsqu’elle nous exprimait son amour en cuisinant pour nous.
EN QUÊTE D’UN TRÉSOR VOLÉ
Dans le roman de J. R. R. Tolkien intitulé Le Hobbit , les nains unissent leurs forces pour combattre Smaug, le dragon redoutable, afin de récupérer le trésor qu’il leur a volé. Malgré la quête dangereusement affolante qu’il doit entreprendre, Balin, le commandant en second des nains, exprime sa confiance en Thorin : « Il y en a un que je pourrais suivre. Il y en a un que je pourrais appeler Roi. » Pour maintenir son engagement envers la mission, aussi dangereuse soit-elle, Balin puisait sa force dans sa confiance en son chef.
PLUS QUE CE QUE L’ON MÉRITE
Il arrive parfois que, lorsque les gens me demandent comment je vais, je leur réponde : « Mieux que je le mérite. » Je me rappelle qu’une personne bien intentionnée m’a répliqué un jour : « Oh ! non, Joe, tu mérites beaucoup », ce à quoi j’ai répondu : « Pas vraiment. » Je pensais alors à ce que je mérite véritablement : le jugement de Dieu.
VERS LA SORTIE
Alors que je me trouvais à Londres dernièrement, j’ai décidé de prendre le métro pour me rendre à ma destination. J’ai donc payé mon ticket, puis je suis descendu dans les profondeurs souterraines de Londres pour accéder à ma rame de métro. Sortir de la station peut toutefois se révéler être une expérience affolante pour quelqu’un qui ne connaît pas bien le système. Si l’on ne trouve pas la sortie, on risque de vite se perdre dans les tunnels.
JAMAIS ABANDONNÉ
Lorsque j’étais enfant, j’avais parmi mes passe-temps préférés celui de m’amuser sur la bascule d’un parc situé à proximité de chez moi. Un enfant s’assoyait à chaque extrémité de la planche et les deux se faisaient rebondir à tour de rôle. Il arrivait que celui qui était au sol y reste et retienne son compagnon de jeu dans les airs à crier avec insistance pour que l’autre le fasse redescendre. Par contre, le truc le plus cruel consistait à quitter la bascule à la course en laissant dans les airs son ami, qui retombait douloureusement et brusquement au sol.
LE PROJECTEUR
Je n’oublierai jamais le dimanche de Pâques de 1993, lorsque le golfeur Bernhard Langer a remporté le Tournoi des Maîtres. En quittant le dix-huitième vert pour recevoir le veston vert – l’un des prix les plus prisés par les golfeurs, – un reporter lui a dit : « Ce doit être le plus grand jour de votre vie ! » Du tac au tac, Langer lui a répondu : « C’est merveilleux de remporter le plus grand tournoi au monde, mais c’est encore plus merveilleux de le remporter un dimanche de Pâques – en célébrant la résurrection de mon Seigneur et Sauveur. »
SE SURPASSER
J’ai un ami à qui presque tout semble mieux réussir qu’à moi. Il est plus intelligent, il réfléchit avec plus de profondeur ; et il sait où trouver de meilleurs livres à lire. Il est même meilleur golfeur que moi. Le fait de passer du temps en sa compagnie me pousse à devenir quelqu’un de meilleur et de plus attentionné. Sa norme d’excellence m’incite à accomplir de plus grandes choses.